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Les 7 gaspillages de la production Lean

Les 7 piliers de la production sans gaspillage

Dans les années 50, après la guerre, le japon souhaite rivaliser avec les européens et les Américains dans l’automobile.

C’est alors que Taïchi Ohno, crée le système de production de Toyota, également appelé TPS.

Il va alors définir trois familles de gaspillages qui sont :

  • Muda > qui est une tâche sans aucune valeur ajoutée, mais acceptée
  • Muri   > qui est une tâche trop excessive, impossible à effectuer
  • Mura  > irrégularité et fluctuations

Les 7 types de gaspillages

La surproduction

Lorsque l’on parle de surproduction, on parle de la plus grande forme de déchets, que ce soit matériel, financier ou en termes de surstockage. 

On parle donc de :

  • Production plus que ce dont le client a besoin
  • Production avant la commande
  • Produire sans avoir de commande pour « prévoir », sans être sûr que cela serve un jour.

 En cas de surproduction, le tout peut finir dans les stocks et donc prendre de la place inutilement, pour ensuite aller à la poubelle.

Il est donc important de produire uniquement lorsque c’est nécessaire et d’attendre d’arriver au « stock de réserve » avant de commencer une nouvelle production

Le surstockage

C’est la suite logique de la surproduction, puisque tout ce qui est produit en trop fini dans les stocks.

Il est également causé par une mauvaise planification, par des temps d’attente non maitrisés etc.
Il entraîne donc un manque inutile de place dans les stocks et des pertes financières pour l’entreprise.

Le transport & les déplacements inutiles

Certains déplacements tels que ceux qui n’apportent pas de valeur pour le client, sont inutiles, puisqu’ils comment du temps et des ressources, entraîne un risque de dégradation du matériel.

Le fait de faire des voyages « à vide » est également inutile puisque ce trajet n’apporte pas de valeur ajoutée. 

Les traitements inutiles

On parle de traitement inutile lorsqu’une étape de la production, de la préparation ou de la livraison pourrait être évitée.

Par exemple, faire des étapes de production qui n’apportent rien de plus, avoir un processus de fabrication trop complexe par rapport au prix de vente ou bien utiliser deux emballages au lieu d’un seul.

Il n’est pas non plus nécessaire d’avoir trop d’étapes de contrôles du processus de fabrication.

Tout ceci rajoute du temps de production, et peut faire perdre à l’entreprise de l’argent, et du temps au client comme à l’entreprise.

L'attente

Lors de la production, le temps doit être optimisé.

L’attente est donc un fléau, elle peut être causée par un salarié inactif pendant la production, une machine ralentie, des temps de changements de série trop longs, devoir envoyer un courrier afin de valider une décision etc.

Mouvements inutiles

Lorsque l’on parle de mouvement inutile, on parle de mouvements humains.

Comme une personne n’ayant pas tout le matériel nécessaire pour travailler et devant donc effectuer des aller-retours inutiles.

 

Un manque d’ergonomie du lieu de travail comme l’endroit où sont les bureaux par rapport aux imprimantes, les chaines de productions par rapport aux matières premières etc.

 

Un mauvais répertoire informatique interne est également un mouvement inutile puisque toutes les informations ne seront pas disponibles au même endroit et il faudra donc les obtenir grâce à un autre moyen. 

 

Erreurs, défauts et rebuts

Ici, on parle de défauts qui nécessitent une retouche, un contrôle supplémentaire ou entrainant une satisfaction du client.
Et entraînant donc une perte de temps et d’argent pour le client et l’entreprise

 

La sous utilisation de compétences

Ici, on parle d’un manque de formation, d’un management rigide et autoritaire, d’un manque de motivation, de reconnaissance.

Le tout cause une sous-utilisation des compétences des employés

Merci pour votre lecture !

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